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Ce qui fut une raison pour privatiser des services publics performants est, ici, inversé : la privatisation est complète et s’est durcie en un monopole total. Qui n’a de compte à rendre à rien (aucune des « lignes éditoriales » n’évite le grand arbitraire). Où aucune instance modératrice ne vient tempérer des décisions toujours extrêmes (des conditions objectives « d’éditorialité » existent – ils en ont rien à fiche, tout est au bon vouloir du bon plaisir. Ils en sont même parvenus au « on ne publie pas les génies ». C’est dire !). Bref, nous nous trouvons devant un monolithe impénétrable, mais, contrairement à celui de 2001 l’odyssée de l’espace, qui intrigue tant du fait qu’il rayonne de tout son futur porté…ici, ce n’est que du passé repassé en douce, repassé et prolongé sans aucune légitimité. Ni bon goût. Un radotage devenu anti-créatif…

L’histoire secrète (tel le « Lipstick traces » – A Secret History of the 20th Century, de Greil Marcus) pourrait en être abondamment faite. Elle ferait exploser tous les buzz. Ce qui nous aura été caché est 1 million de fois plus passionnant que ce qui nous est, avaricieusement, montré. Ainsi, autour de Sartre, les reproches de certains de ses proches furent très captivants. Nous n’en tirons que quelques fils, de fils fils : si Sartre avait mis « autant d’ardeur à lutter contre l’édition privatisée qu’il en avait mis pour parler des luttes ouvrières, le futur collectif envers les livres en eût été complètement changé ». Ce n’est pas rien du tout. C’est bien fondamental. C’est à dire ? Qu’il avait la possibilité de remettre les pendules à l’endroit. Oui, d’entrer en rapport de force vainqueur avec l’opacité des « bases » du prétendu « contrat d’édition ». Et qu’il aura préféré – irresponsablement – s’enrouler dans l’attitude de l’enfant envers le papa éditeur et de faire se prolonger une trop malsaine opacité…d’inversions. Aujourd’hui, sans motif montrable ni avouable, les discriminations à la tête du client dominent partout. Et pour admettre les manuscrits, et pour leur accorder leur juste part des richesses collectives, et pour en tirer de véritables débats de fond. En bref ? Lectrices et lecteurs sont bien privés (sans avoir, non plus, leur mot à dire) du MEILLEUR de tout ce qui s’écrit actuellement. Une fleur de rhétorique peut elle le faire ressentir ? Les lettres sont tout le contraire de la République (il n’y a absolument rien de républicain partagé dans les livres actuels) mais bien des lettres de cachets. Tout est caché des lettres de ce qui ne plait pas aux caprices (injustifiables toujours) de leurs seigneuries rigides. Notons, qu’ontologiquement, ils n’ont nul droit d’agir ainsi ; que, par rapport à la sagesse et aux expériences vécues ils n’en ont même aucune légitimité, etc. Oui à maintenir ( à cause de l’inaction de Sartre ?) à maintenir en minorité à vie l’écrivain tellement plus mature qu’eux. Un monde complètement à l’envers. Traces d’un putsch complet ?

N’ayant jamais pu masquer une jalousie plus que maladive envers les talents – ils croyaient faire souffrir infiniment les génies. Ils/ Elles souffrent, évidemment, mais après apprentissage interne, la joie prédomine et de loin. C’est que l’art illimité des mots vaut tout l’argent du monde. Ou, dit autrement, aucun argent ne pourra s’offrir les jouissances, aussi grandes que l’univers, qu’offre la toute gratuité du langage. Et donc ? Ce sont les lectrices et les lecteurs qui se voient infiniment punis, sacrifiés mêmes, dans ces effondrements, dans les bassesses qu’amènent les refus des réalités. N’en pâtit que très peu l’écrivain visé (à partir du moment où il/elle se fout de son non et a donné congé à tout égo !), que son active liberté intérieure, n’empêche toujours pas d’écrire ce qu’il y a de plus beau. Tout ceci est joyeusement décrit dans « Je ne parle plus à qui a raison » qui a complètement pressenti (dès 1986) ce 2017 qui arrive pile au rendez-vous du…retournement complet de situation.

http://www.imagiter.fr/2017/08/lorsque-l-edition-se-monopolise-tous-les-acces-au-metier-d-ecrivain.html

Utiliser ce lien c’est découvrir 2 manuscrits en PDF …ainsi que la suite et fin du plus long texte et ses agréments

26 août, 2017

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